L'amour perdu { By Colombe }

L'amour, doux sentiment de paix et de chaleur. Sensation de tempête intérieure, et de calme infini. Voilà ce qui m'est arrivé, voilà ce qui m'a changée. Je me perd dans mes pensées, mon coeur accèlère, il n'y a que nous deux au monde. Le ciel clair est invisible à mes yeux, les chants d'un rosignol dans les arbres m'est inaudible.
Les rayons de soleil ne me réchauffent pas autant que ton doux regard carressant. Une légère brise agite les branches d'un sapin à deux mètres de moi. Ce la ne compte pas.
La seule chose qui m'importe c'est toi, ton sourire ennivrant, tes yeux bleus comme du saphir, ton odeur chaude et rassurante.
Dis moi, Crois tu en l'amour ?
J'ai commençait à y croire à tes côtés, contre ton coeur, la tête posée sur ton épaule. Je continuerais à y croire après ma mort, après ton décès. Après la fin du monde, après l'apocalipse.
Tu seras dans mon coeur une flamme impossible à éteindre.
Notre vie, on la battira sur les bases bancales de nos passés bordéliques. On vivras d'amour, de carresses et de la chaleur du soleil printannier.
Oui mon amour, c'est le printemps, le temps passe à une vitesse trop rapide pour nous, pauvres créatures sur la planete vaste et silencieuse.
Regarde la lune se lève. Tu te souviens de la lune mon amour ? C'est sous cette boule lumineuse qui éclaire la planete que tu m'as dit que tu m'aimais. Je m'en souviens comme si c'était hier, on entendais les clapotis de la rivière derrière nous. Seules les etoiles furent témoins de cette soirée tendre et pleine de promesses.
Que serais-je sans toi ? Rien de plus, rien de moins. Je serais juste Alice, simplement Alice. Je rentre d'une soirée plutot bien arrosée accompagnée d'un groupe d'amie. J'entre, j'allume la lumière.
Je me tourne et te vois, alongé sur le sol. Tellement de sang coule de ton corp autrefois si blanc, si pur. Ton regard observe dans le vide sans voir. Tu es mort, pourtant je te parle.
Je te parle comme au premier jour, tu te souviens ?
Ce jour là où je t'ai dit que moi aussi je t'aimais, ce jour où nos vies se sont entremélées pour n'en faire plus qu'une.
Tu te souviens de la lueur qui éblouissait ton regard ce soir là ?
Des larmes coulent sur mes joues mais je ne m'en rend pas compte. On me parle, on me tire, on me demande de te lacher, de te laisser là. Je ne les écoute pas, je te regarde. Un sourire s'est figé sur ton visage, ce visage que j'ai tant aimé. Un sourire d'amour, un sourire de paix.
Un cri monte dans ma gorge, pur, plus rempli de peine que la mort elle même. Un cri de promesse, un cri d'amour perdu.
Je te retrouverais, je te le promet.

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