Je suis à la maison, papa et maman sont sortis au restaurant. Je m'ennuie... J'aimerais que Bénédicte soit là pour qu'on rigole. Mais c'est impossible, je sais très bien qu'elle est partie à Barcelone pour les vacances. Que vais-je bien pouvoir faire ? Je sais !
Je bondit avec rapidité et excitation hors de mon lit pour attraper mon téléphone. Pourquoi est-ce que je n'inviterais pas deux ou trois personnes pour faire une mini-fête ? Ah oui c'est vrai... Je repose mon téléphone, mes parents rentreraient trop tôt et me puniraient. Il fait trop chaud, j'ouvre la fenêtre et inhale avec empressement l'air frais de la nuit. Je laisse la fenêtre ouverte, on est au troisième étage, ça risque rien.
J'allume la télé dans le salon puis traine mes pieds jusque dans la cuisine où j'attrape un bol, des céréales et du fromage blanc. Affalée sur le canapé, je continue ma soirée pourrie en compagnie de mon chat, Figaro. Lui est heureux, il dors sur le dos dans une position frisant le ridicule en ronronnant.
D'une façon énervée, je lui chatouille le ventre et gêné, Figaro redevient silencieux. Juste à temps pour que j'entende un curieux bruit, une sorte de bourdonnement désagréable, aiguë et strident. J'attrape ce qui me tombe sous la main, un bol en terre cuite, et marche avec un silence appliqué vers le bruit inconnu. Celui-ci provient de la cuisine, je pense immédiatement à la fenêtre restée ouverte, avant même d'avoir aperçut le petit bout de lumière dépassant de sous la petite porte.
J'ai peur, je ne sais pas pourquoi, mais c'est une évidence, je meurt de peur. Retenant un cri, je me précipite vers ma chambre, ferme le verrou. Il était temps. A peine avais-je fermé la porte qu'un poids gigantesque ébranla la porte. La chose essayait d'entrer. Cette fois-ci, je hurlait, faisant de ce fait augmenter le nombre de coups que donnait la chose ou la personne sur la porte. Tout à coup j'y pensait ! Le téléphone !
Je me surprit à sourire, je n'avait qu'à prendre le téléphone et appeler la police qui débarquerais bien vite. Un seul petit problème, petit ? Ok, ok, un gigantesque problème, une véritable énormité : le téléphone n'était pas là, il était dans le salon, là où je l'avait oublié.
Idiote ! Imbécile ! Pas douée de la vie va !
( Pour vous éviter certaines scènes trop violentes ou grossières pouvant heurter les plus jeunes, nous vous montrons un court documentaire sur les chevaux. Un cheval est un animal faisant partie de la grande famille des équidés, tout comme le zèbre, la mule et l'âne. Son régime alimentaire est composé de....tiiiiiiit.... Revenons à nos...mystères... ^^. )
Je saignait à cause de mon ( biiiiiiip ) de miroir, heureusement ma chambre possédait une salle de bain non-communicante avec les autres pièces de la maison. Je pouvait donc m'y rendre sans risque. Un grognement à glacer sur place s'éleva dans le couloir, ce n'était pas un cri humain, loin de là... Un craquement sonore retentit. La porte allait céder ! L'air de rien, je devait avouer que le danger cloué au fesses, je battait tous les records de vitesse et de réflèxe.Ni une ni deux, j'était dans la salle de bain, le verrou fermé environs deux secondes avant qu'un craquement énorme retentisse et qu'un bruit de griffes grinça sur le carrelage de la chambre, un petit bruit des pieds ( plutôt de pattes ) sur les bouts de verre éparpillés sur le sol.
C'est en pensant aux bouts de verre que je me souvenait enfin que je perdait du sang à la main. Avec douceur, j'ouvrait le robinet et laissait tremper ma main droite dans le lavabo. L'eau était gelée, tout comme l'air. On sentait que la fenêtre était restée ouverte. Comme nous étions en plein hiver, de la buée s'était déposée sur les fenêtres, chaque respiration faisait s'élever de mes narines et de ma bouche un nuage de vapeur.
Soudain, le bordonnement s'arrêta, presque immédiatement et un silence de mort régant sur la maisonnée. Je m'était mise à trembler, de peur comme de froid et de douleur. L'eau du robinet ne chauffait pas, le ballon d'eaui à la cave devait être déréglé... Envahie par le froid, mon corp commença a s'engourdir, je ne tremblait plus, je sombrait simplement dans une inconscience très, très profonde.
Sujet: La porte du Pentacle ( début ) { By Colombe } 
Jeu 14 Jan - 0:55
